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Depuis la parution de l’étude « Menace du JNIM dans le zone de trois frontières du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal », plusieurs personnes défendant l’esclavage par ascendance ou voulant le justifier par certaines raisons d’ordre « culturel » nous ont contactés pour que la partie du document faisant état de cette pratique d’un autre temps soit ôtée du document ou encore relativisée.
Après ces nombreuses pressions et tentatives infructueuses, les mêmes personnes ont voulu instrumentaliser de manière peu éthique, la courte interview donnée sur Rfi comme une soi-disant preuve que le mouvement Gambana serait lié aux mouvements extrémistes en voulant attribuer à ce rapport scientifique une telle thèse. Ce qui relève d’une vue de l’esprit et d’une volonté de combattre et de stigmatiser, comme dans un passé récent, un mouvement défendant, courageusement, la dignité et les droits humains.
L’étude du Timbuktu Institute ne soutient nulle part et en aucun cas que le mouvement Gambana serait de près ou de loin lié à des mouvements extrémistes religieux et nous réfutons toute allégation allant dans ce sens.
Afin de continuer à justifier une pratique aussi ignoble que l’esclavage par ascendance, ces courants féodaux cherchent, par diverses manipulations de notre rapport, à mettre en mal le Timbuktu Institute et Gambana dont il partage le credo de garantie de la dignité humaine et le rejet de toute pratique allant à son encontre.
Après des échanges d’éclaircissement sur le contenu réel du rapport, avec des responsables de Gambana et ses sympathisants qui luttent quotidiennement pour la noble cause abolitionniste, Timbuktu Institute tient, aussi, à présenter ses excuses pour tout malentendu que veulent entretenir ces antiabolitionnistes et conservateurs et qui cherchent à instrumentaliser notre recherche visant simplement, mettre à nu une pratique condamnable à tout point de vue et productrice d’injustices et de frustrations nuisibles au vivre ensemble et à la cohésion sociale.
Pour une meilleure sensibilisation contre ce fléau, l’Institut s’intéressera de plus près à la problématique de l’esclavage par ascendance à travers des recherches et futures publications scientifiques pouvant alerter davantage les décideurs de la région et la communauté internationale sur le danger que représentent une telle pratique et ceux qui cherchent à la justifier ou la perpétuer.