Lancement de l’initiative nationale  « Résilience aux frontières » ce mercredi à Kédougou

 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2020-2025, et notamment l’Axe 3 portant « Promotion de la culture de la paix par l’approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience », Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies, lance l’initiative « Résiliences aux frontières » en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (Bureau du Sénégal). Au regard du choix stratégique de privilégier les zones frontalières en matière de consolidation de la paix et de renforcement de la résilience, l’Institut lance cette initiative avec une session inaugurale à Kédougou en guise sur le thème : « Construire et renforcer la résilience dans un environnement régional instable : Quels rôle et place pour les jeunes et les femmes ?» à l’Hôtel Bedick, Mercredi, 14 Octobre 2020 à partir de 8H30.

Cette session sera matérialisée par une journée de renforcement des capacités et de dialogue participatif sur les enjeux sécuritaires et la construction de la résilience dans un contexte où la sous-région est fortement préoccupée par la crise qui sévit dans les pays voisins. Elle sera sous-forme de renforcement de capacités en plus de focus groups thématiques autour de la problématique de la résilience et des stratégies d’alliances entre acteurs étatiques, société civile, leaders religieux dans le cadre d’une valorisation du rôle des jeunes et des femmes. Elle comportera aussi un volet d’échanges d’expériences et recueil de recommandations stratégiques.

Une conférence inaugurale sera animée à cet effet par Dr. Bakary Sambe, directeur de Timbuktu Institute sur : «  Situation sécuritaire régionale et enjeux du renforcement de la résilience communautaire : Rôles complémentaires Etat/populations locales. Elle sera suivi d’autres interventions sur les thématiques : « Femmes et conflits : du statut de victimes à actrices de paix et de résilience mais aussi «  Jeunes et radicalisation dans les zones frontalières : risques facteurs de résilience. Plusieurs groupes de travail plancheront sur différentes questions telles que la complémentarité entre Forces de défense et de sécurité et populations dans la construction de la résilience, le rôle des femmes dans la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent de même que la place des jeunes dans le travail de sensibilisation contre la criminalité transfrontalière .