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Source : Météo Sahel Septembre 2024
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Réunis le 21 septembre à Bouana (Grand Bassam), des leaders de l’opposition notamment le Parti Démocratique de Côte d’ivoire, le Mouvement des Générations Capables et le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP) exigent une profonde réforme du processus électoral afin de prévenir d'éventuels conflits. Dans leur déclaration commune, ils ont mis l’accent sur la fiabilité du processus électoral et l’indépendance de la commission électorale. Pour rappel, les élections précédentes ont été entachées de violences qui ont abouti à des pertes énormes en vies humaines.
Du côté du pouvoir, le flou autour de la candidature d’ADO semble se clarifier de plus en plus à en croire les déclarations de responsables de son camp. Pour le maire de Dimbokro, il n’y a pas de plan B ; le choix des houphouëtistes, c’est Alassane Ouattara. Il n’y a pas d’autre candidat que leur leader pour les prochaines joutes électorales.
Et avec les tensions latentes qui risquent d'ouvrir de nouveau une boîte de Pandore dans le pays, des organisations de la société civile se constituent en pacificateurs en multipliant les appels au calme. Ces organisations de la société civile craignent un séisme politico-social avec les discours de haine et de violence. Le 14 septembre dernier, une organisation locale dénommée Mouvement Citoyen pour la Recherche de la Justice et de la Paix a tenu à mener une action de sensibilisation et d’éducation pour la paix, la non-violence et la cohésion précisément à Attinguié (sud Abidjan) pour des élections calmes et apaisées.
L’affaire d’accusation de déstabilisation contre Abidjan continue d’occuper l’actualité du pays. Pour rappel, le Burkina Faso reproche à son pays “frère” de participer à une déstabilisation de son pays. Un fait nouveau vient ajouter de l’huile sur le feu. En effet, l’Etat ivoirien a convoqué le chargé d’affaires burkinabè pour qu’il s’explique sur le fond du dossier.