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C’est au siège du programme, au Centre Africain d’Études Supérieures en Gestion (CESAG) à Dakar, juste en face de la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise ( RTS 1) que deux chercheurs de Timbuktu Institute, en l’occurrence Mlle Yague Sambe et Dr Seydi Diamil Niane, ont rencontré, le 12 novembre, ces jeunes venus d’une vingtaine de pays ouest-africains et en présence de quelques prestigieux ambassadeurs de la sous-région.
La Rencontre des Ambassadeurs, qui a duré deux heures, portait sur la responsabilité qui incombe aux jeunes, d’être de vrais ambassadeurs de la paix dans leurs pays respectifs.
Dans un dialogue passionnant, critique et parfois dialectique, avec les jeunes Yalis, les chercheurs de Timbuktu Institute ont eu l’occasion de présenter les études et actions que mène l’institut dans différents pays ouest africains, mais aussi de donner des pistes de réflexion aux jeunes pour qu’ils soient mieux outillés en matière de lutte contre la radicalisation et favoriser leur sens de résilience pour bâtir une Afrique forte, plus pacifique, une Afrique qui se parle, qui parle à ses jeunes et dialogue avec le reste du monde.
La réflexion enclenchée à la Rencontre des Ambassadeurs a été poursuivie le 15 novembre au siège du Centre des Hautes Etudes de Défense et de Sécurité (CHEDS) à Dakar. Autour d’un panel Les jeunes, la Paix et la Sécurité, Mlle Samb a eu l’occasion de faire une communication sur « Les femmes actrices de paix : rôles et initiatives dans le cadre de la prévention et de lutte contre l’extrémisme violent au Sahel » aux cotés des représentantes d’ONU Femmes et du UNOWAS et du Général de Brigade Paul Ndiaye. La rencontre, qui a essentiellement concerné les jeunes femmes du YALI, a été le moment, pour la représentante de l’Institut Timbuktu, de revisiter les paradigmes (à travers les différentes casquettes de victimes, d’actrices à part entière ou de solutions à l’extrémisme violent), de présenter les résultats de divers diagnostics obtenus au cours de recherches de terrain et enfin partager les actions qui ont été exécutées en la matière dans différents pays. C’est parce la jeunesse est incontournable et que la femme représente un pilier dans la résolution des conflits qu’il faut impérativement les impliquer dans les programmes de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent conformément aux résolutions 1325 et 2419 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
La discussion, que même un buffet convivial n’a su interrompe, a été une belle occasion de nouer des liens avec les jeunes bénéficiaires, pour la plupart porteurs de projets, réunis pour une seule cause : faire de l’Afrique, non pas le continent du futur, mais celui du présent.
En tant que Centre de recherches africain, Timbuktu Institute salue ce type d’initiatives et se met à la disponibilité de toute structure d’échanges qui s’intéresse à ses actions et qui aspire à outiller davantage les jeunes du continent pour la promotion de la paix et la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent.