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Lors de l’atelier d’harmonisation méthodologique tenant lieu de lancement du Projet appuyé par le CRDI« Contrer la radicalisation violente des jeunes au Mali et au Sénégal », l’experte en Genre et Sécurité, Mme Ndèye Amy Ndiaye, chercheure associée à Timbuktu Institute a insisté sur les aspects méthodologiques et la formulation des questions de recherche.
Pour la chercheure « Étudier les phénomènes de radicalisation violente à travers le prisme du genre, c’est finalement se donner l’occasion de mieux comprendre comment ceux-ci s’implantent dans un monde social qui n’est pas vécu de la même manière par les hommes et les femmes ».
Au Mali comme au Sénégal, les jeunes sont devenus des proies faciles à tous les groupes criminels et terroristes qui s’activent dans le Sahel ces dernières années, insiste t-elle.
Dr. Ndèye Amy Ndiaye rappelle à cet effet que pour le Mali: « l’étude faite sur une population féminine moyennement jeune par Timbuktu révèle les causes principales : 47% des femmes interrogées estiment que la pauvreté alimente la radicalisation, 40% des femmes pensent que les jeunes sévissent dans la radicalisation par manque d’emploi. Le manque d’éducation 6% et l’exclusion sociale 7% viennent en dernière position »
L’experte en questions de sécurité a tenu à souligner que le projet de recherche devrait ouvrir de nouvelles perspectives pour la recherche et les politiques publiques de jeunesse prenant en compte.