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En choisissant de consacrer à cette thématique, la Lettre de l’Observatoire des Radicalismes, Timbuktu Institute a voulu « documenter une problématique largement débattue au-delà des suppositions et des hypothèses sur la force et l’impact réel de ce courant sur les jeunes notamment ».
« L’étude basée sur l’examen du discours des principaux prédicateurs appartenant à ce courant s’est révélée instructive notamment sur la dangerosité ou non du discours salafiste qui, au-delà des suppositions, est aussi varié que contradictoire », souligne Bakary sambe.
A l’heure du débat sur la radicalisation via Internet et l’effet des réseaux sociaux sur les sujets potentiellement sensibles aux discours extrémistes, Timbuktu Institute a voulu questionner cette problématique et réaliser une étude basée sur de longs mois de veille et de suivi du discours des personnalités salafistes à travers YouTube.
L’étude s’est intéressée aux stratégies digitales des salafistes tout en donnant une grande importance à l’analyse des contenus, aux cibles mais aussi à la question de l’opposition aux confréries comme stratégies de recrutement.
Le directeur de Timbuktu Institute précise que « la méthodologie adoptée a voulu mettre en avant dans cette étude des chercheurs qui ne sont pas familiers du discours salafiste sénégalais afin d’éviter les biais et toute forme de parti pris. Elle a été confiée à notre chercheure assistante américaine Stephanie L Schmitt ; ce qui a permis d’avoir un regard neuf, serein et curieux. Une version française sera bientôt disponible ».
La lettre est disponible en téléchargement direct sur ce lien Salafist online Messaging and Digital Strategies in Senegal ou dans la partie Publications dans le site officiel de Timbuktu Institute.
Dakar, 31 Janv 2018 (MAP) – Le Maroc a une expérience significative à mettre au profit de ses pairs africains dans le domaine de la migration, notamment les bonnes pratiques que le Royaume a développé pour lutter contre les embarcations clandestines depuis les années 90, a assuré le directeur du think tank africain « Timbuktu Institute », Bakary Sambe.
« La création d’un Observatoire Africain de la Migration dont le travail sera basé sur le triptyque comprendre, anticiper et agir peut aider la communauté internationale à des solutions concertées surtout dans le cadre de l’observation et l’échange d’informations entre les pays africains, afin de favoriser une gestion maîtrisée des flux migratoires », a-t-il déclaré à la MAP en réaction au message adressé par SM le Roi Mohammed VI, lundi au 30è sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba.
La situation géographique du Maroc ainsi que son leadership et ses étroites relations avec les pays d’Afrique subsaharienne, légitiment parfaitement que le Royaume puisse abriter cet Observatoire en parfaite synergie avec l’Union africaine, dès la phase de préparation de la Conférence intergouvernementale d’adoption du Pacte Mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières comme l’a si bien précisé le message Royal, a relevé M. Sambe, également enseignant chercheur à l’université Gaston Berger de Saint Louis au Sénégal.
De ce point de vue, a-t-il poursuivi, il faut saluer ce volontarisme marocain pour offrir une véritable tribune aux Africains pour une meilleure prise en compte des réalités du continent et de la dignité de ses fils sur une question que la communauté internationale doit gérer de manière collégiale et coopérative.
Dans son dernier numéro consacré aux intellectuels africains, New African Magazine (n°49 Mai- Juin) a sélectionné deux professeurs de l'Université Gaston Berger pour leurs recherches et leur influence sur le débat public et les grandes questions concernant le continent.
Dans cette sélection, il faut dire que le Sénégal a eu la part belle avec, parmi d'autres, les indétrônables Souleymane Bachir Diagne, Mamadou Diouf et Alioune Sall de l'Institut des futurs Africains en Afrique du Sud.
L'Université Gaston Berger semble bien se défendre dans ce classement avec deux de ses "figures emblématiques" à savoir Dr. Bakary Sambe, du Centre d'étude des religions (CER) de l'UGB (UFR CRAC) et non moins fondateur de Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies abritant l'Observatoire des radicalismes et conflits religieux en Afrique mais aussi le très brillant Pr. Felwine Sarr. Ce jeune agrégé d'économie et écrivain prolixe vient de publier Afrotopia, un ouvrage "intellectuellement révolutionnaire" qui pose le débat sur la place de l'Afrique dans ce 21e siècle et les alternatives qu'elle pourrait proposer à un "monde en crise".
L'UGB se positionne encore non seulement comme une université d'excellence, mais un véritable laboratoire d'idées novatrices et une recherche impactant la réalité.
Dakar Actu adresse toutes ses félicitations à ces Sénégalais qui portent haut à travers le monde le flambeau de notre pays.
Source: DakarActu
Autorités et monde éducatif : Ensemble pour la culture de la paix au Sénégal - Lycée Cheikh Ahmadou Lamine Dabo de Mbour, le 12 mai 2017
Educating for Peace: La communauté éducative "en marche" pour la Paix, le 25 mars 2017 à Kaolack
Sokhna Maï Mbacké: «l'islam est la première institution de lutte contre l'extêmisme»