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L’efficacité dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme requiert la mutualisation des efforts des pays de la sous-région. Dans cette optique, les autorités nigériennes privilégient la voie diplomatique afin de porter le combat dans les instances internationales, mais aussi dans les institutions régionales. En effet, le 3 avril, le président de l’Assemblée nationale nigérienne, Seyni Oumarou, devant les parlementaires ivoiriens, a proposé la mise en place d’un nouvel organe interparlementaire du G5 Sahel, afin que les parlementaires d’horizons divers de la sous-région puissent s’organiser ensemble dans la lutte contre le terrorisme.
Cet appel à l'union entre les pays du Littoral et ceux du Sahel, pour une meilleure coordination face à l’insécurité est salutaire. En effet, les difficultés en termes de coopération au sein des organes sous-régionaux qui luttent pour la sécurité, à l’image du G5 dont le Mali, ont fait que l’un des principaux acteurs se retire à cause d’une possible opposition de certains États membres à ce que le Mali ne prenne la présidence tournante du G5-Sahel.
De plus, le 24 avril, un autre incident survient suite à une déclaration du général nigérien Mahamadou Tarka dit Abou sur le Burkina Faso et le Mali. Le Président de la Haute autorité de consolidation de la paix (HACP) a déclaré que ces pays se sont détournés de certains partenaires dans la lutte contre le terrorisme.
La réaction ne s’est pas faite attendre du côté des autorités burkinabè à travers un communiqué qui précise que le général nigérien a "un besoin avéré de mise à niveau sur l’évolution du contexte sécuritaire actuel au Burkina Faso, dans le Sahel, et sur l’histoire des deux pays".
Source : Météo Sahel Timbuktu Institute