Le Sénégal est un pays où le religieux constitue un socle important du contrat social. C’est un pays où, historiquement, l'imaginaire « national » ne s’est jamais départi de celui religieux de sorte que les interactions entre les deux sphères du politique et du religieux ont toujours été au cœur des débats et de la recherche universitaire. Certes, des travaux scientifiques ont constamment revisité le champ de cette interaction au regard de l’enjeu socio-politique voire de stabilité qu’il représente. Depuis la première alternance politique, beaucoup de débats ont structuré cette réflexion entre ceux sur l’importance des guides religieux dans les équilibres socio-politiques du pays et d’autres sur la validité actuelle des thèses autour du poids électoral des religieux.

Longtemps tributaire du concept de « Ndigël » que certains ont fini par restreindre dans le sens de consignes électorales, ce rapport entre influence des religieux et jeu électoral sénégalais méritait d’être revisité par des études alliant enquêtes auprès des principaux acteurs et réexamen des thèses qui ont jusqu’ici structuré ce débat au Sénégal.   Ainsi, comprendre les perceptions de la place du rôle des acteurs religieux dans le jeu électoral du pays, apparaît donc pour le moins crucial. C’est dans cette optique que se place cette étude menée par le Timbuktu Institute, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer.

Historiquement, ces acteurs religieux ont joué un rôle stabilisateur lors des crises politiques. Cependant, des questions subsistent quant à leur influence sur les processus électoraux contemporains, particulièrement face aux récentes mutations socio-politiques et, plus particulièrement les évolutions récentes marquées par le rôle de plus en plus important des réseaux sociaux dans la construction des opinions dites « publiques ».

Pour analyser ces nouvelles dynamiques, une méthodologie mixte a été adoptée, combinant des approches quantitatives et qualitatives dans une démarche de production de nouvelles connaissances mais aussi de prise en compte des évolutions récentes. En plus des entretiens, un questionnaire a été administré aux populations, couvrant des thèmes tels que les canaux d'information sur le religieux, la place de la religion dans le jeu politique sénégalais, la médiation, l'influence croissante du numérique, et les relations entre guides religieux et jeunes. Parallèlement, 45 entretiens ont été menés avec divers acteurs, dont des leaders religieux, politiques, et des représentants de la société civile, utilisant la méthode “boule de neige” pour accéder, de manière inclusive, aux différentes cibles.

L’étude vise, aussi, à comprendre l'importance des acteurs religieux dans la prévention et la résolution crises politiques récentes, les perceptions des Sénégalais sur ce rôle, la durabilité et l’efficience de leur médiation face à une nouvelle génération, et la résilience du “contrat social sénégalais” face aux fractures et conflits potentiels. Est, aussi, largement mis en évidence l'influence des confréries religieuses, en particulier dans l'islam sénégalais, et leur rôle dans la politique du pays. L’étude souligne, aussi, la manière dont les leaders religieux exercent une influence significative sur les fidèles-citoyens et surtout leur éventuel poids dans les orientations politiques et les choix électoraux. 

Les interactions entre les religions et la politique au Sénégal mettent en lumière l'importance historique de cette relation dans les trajectoires politiques et sociales du pays. L’étude examine, ainsi, comment les acteurs religieux ont traditionnellement joué un rôle de médiateurs et de régulateurs dans la société sénégalaise, contribuant à la stabilité politique et à la cohésion sociale. Il a été aussi largement question du « poids » électoral des religieux ré-examiné à la lumière du rapport entre les jeunes et les nouveaux modes de  socialisation religieuse dans un contexte de démocratisation et de diversification des offres pour l’accès aux savoirs religieux et à l’information à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux

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https://timbuktu-institute.org/media/attachments/2024/06/13/etude-religion-et-politique.pdf

The Tivaouane delegation present in Paris as part of the Journées Serigne Babacar Sy organized by the Dahira SOP NABY France was received by the rector of the Grand Mosque of Paris Chems-eddine Hafiz.

In 1922, Cheikh Seyidil El Hadji Malick Sy took part in the laying of the foundation stone of the Grande Mosquée de Paris, sending El Hadj Abdoul Hamid Kane as his representative.

102 years later, the mosque's directors pay him a historic tribute.

La grande mosquée de Paris remet à Cheikh El Hadji  Malick Sy la médaille des grands bâtisseurs des mosquées, à titre posthume.


La délégation de Tivaouane présente à Paris dans le cadre des Journées Serigne Babacar Sy organisées la Dahira SOP NABY France a été reçue par le recteur de la grande mosquée de paris Chems-eddine Hafiz.

En 1922, Cheikh Seyidil El Hadji Malick Sy avait participé à la pose de la première pierre de la Grande Mosquée de Paris en envoyant El Hadj Abdoul Hamid Kane comme représentant.

102 ans après les responsables de la mosquée lui rendent un hommage historique.

Source : Sahel weather

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In Burkina Faso, the attack on March 31, 2024 in Tawori, in the east of the country, claimed by the JNIM, a terrorist organization linked to al-Qaeda, which killed at least 73 people, led to the dismissal of an officer from the armed forces for a particularly serious offence. Captain Aboubacar Sidiki Barry was accused of late deployment of air support and drones during the assault on his military base, and of failing to heed warnings. These repeated terrorist attacks due to endemic insecurity deeply worried the opposition which, on April 4, created a new front called "the Front for the Defense of the Republic" (FDR). Despite elaborate communication on military efforts, the population is having a hard time coping with the constraints imposed by draconian measures that have failed to put an end to insecurity in the East and in other provinces of the country.

Denouncing the "excesses of the transition" and the immense humanitarian and social tragedies underway, the new political entity says it aims to re-establish republican order and a consensual civil transition leading to free elections. The Front also demands the "immediate release of all those forcibly enlisted, abducted or sequestered by militias under the orders of Ibrahim Traoré". The same opposition is also concerned about the numerous arbitrary arrests committed by elements of the Internal Security Forces, and demands their immediate release.

After local protests, the government is facing serious accusations following the publication of a Human Rights Watch report accusing Burkina Faso's armed forces, battling armed jihadist groups, of having "executed at least 223 civilians", including at least 56 children, in two attacks in the north of the country, which the organization believes could constitute "serious crimes against humanity".

Following the dissemination of this report by international media, the country's competent authorities decided to temporarily suspend many of these international media relaying the incriminating facts or considered hostile to the transition under the leadership of Captain Ibrahim Traoré. 

 

Source : Météo Sahel 

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Au Burkina l’attaque du 31 mars 2024 à Tawori, dans l’est du pays revendiquée par le JNIM, organisation terroriste liée à al-Qaïda qui a fait au moins 73 morts aura valu la radiation d’un officier des forces armées pour faute jugée particulièrement grave. Il est reproché au capitaine Aboubacar Sidiki Barry l’envoi tardif du soutien aérien et des drones en renfort durant l’assaut contre sa base militaire et la non prise en compte des alertes. Ces attaques terroristes à répétition dues à une insécurité endémique inquiètent profondément l’opposition qui, le 4 avril, crée un nouveau front nommé “ le Front pour la défense de la République” (FDR). Malgré la communication très élaborée sur les efforts militaires, les populations vivent difficilement les contraintes liées aux mesures draconiennes qui n’ont pas pu mettre fin à l’insécurité dans l’Est et dans d’autres provinces du pays.

La nouvelle entité politique dénonçant les « dérives de la transition » et l’immensité des drames humanitaires et sociaux en cours, dit viser un rétablissement de l’ordre républicain et une transition civile consensuelle qui aboutirait à des élections libres. Le Front exige également la “libération immédiate de toutes les personnes enrôlées de force, enlevés ou séquestrés par les milices aux ordres d’Ibrahim Traoré”. Cette même opposition s’inquiète aussi des nombreuses arrestations arbitraires commises par des éléments de Forces de sécurité intérieure, et exige leurs libérations sans délai.

Après les contestations locales, le gouvernement fait face à de graves accusations à la suite de la publication d’un rapport de Human Rights Watch qui accuse les forces armées du Burkina Faso aux prises avec les groupes armés jihadistes, d'avoir "exécuté au moins 223 civils" dont au moins 56 enfants lors de deux attaques dans le nord du pays, et qui pourrait selon l’organisation constituer des « crimes graves contre l’humanité ».

Suite à la diffusion de ce rapport par des médias internationaux, les autorités compétentes du pays ont décidé de suspendre provisoirement beaucoup de ces médias internationaux relayant les faits incriminés ou considérés comme hostiles à la transition sous la houlette du Capitane Ibrahim Traoré.