Source : Météo Sahel 

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Lors du 24ème Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Malabo, en Guinée-Équatoriale, des décisions majeures ont été prises concernant le Gabon. Selon un communiqué du ministre gabonais des Affaires Étrangères et de l’Intégration Sous-Régionale, Régis Onanga Ndiaye, relayé par l’Agence Gabonaise de Presse (AGP), la conférence des chefs d’État de la CEEAC a décidé de lever les sanctions à l’encontre du Gabon et de réintégrer le pays au sein de l’organisation. 

De plus, les chefs d’État ont réaffirmé de manière définitive le maintien du siège de la CEEAC à Libreville, la capitale gabonaise. Cette décision intervient dans un contexte où le pays fait des progrès vers le rétablissement de l'ordre constitutionnel après la transition post-coup d'État.

Parallèlement, Jean-Marie Bockel, l'envoyé personnel du président français pour l'Afrique, a effectué une visite à Libreville, la capitale du Gabon, où il s'est entretenu avec le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguéma. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre du renouveau du partenariat militaire entre la France et les pays africains. Bien que pas d'annonce majeure n'ait été faite lors de cette visite, elle témoigne de l'importance pour la France de maintenir ses relations avec le Gabon, notamment dans le domaine militaire. La France a progressivement réduit sa présence militaire dans le pays au cours des dernières décennies, mais maintient une coopération militaire significative, notamment à travers la formation des soldats de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) à Libreville.



Source : Sahel Weather

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In Cameroon, preparations for the presidential election due to be held in 18 months' time have begun with strategic maneuvering by various political formations. Two coalitions have been formed: the Alliance politique pour le changement (APC), led by Maurice Kamto, and the Alliance politique pour la transition (APT), led by Olivier Bile.

At the same time, violence persisted in certain regions of the country. At least three people were killed in Afade, in the Lake Chad region, in an attack perpetrated by unidentified elements. This region is regularly the scene of clashes between armed groups and security forces, underlining the security challenges facing Cameroon. In other news, the investigation into the murder of Cameroonian journalist and radio host Martinez Zogo has moved forward. The radio host was murdered in Yaoundé in January 2024.  

The military court in charge of the case has reclassified the charges against some of the suspects. Lieutenant-Colonel Justin Danwe, former director of operations for Cameroon's counter-espionage service (DGRE), and Martin Stéphane Savom, mayor of the Bibey commune, are now charged with complicity in murder. Three others are facing direct murder charges. This murder shook public opinion to the core and highlighted the troubled links between the independent press and the circles of power, leading to the indictment of seventeen people, including former counter-espionage officials and an influential businessman.

It is in this tense political context that the opposition is trying to make itself heard. Opposition MP Jean-Michel Nintcheu has lodged a complaint against President Paul Biya and the Secretary General of the Presidency, Minister of State Ferdinand Ngoh Ngoh, respectively for "accumulation of functions" and "usurpation of office". However, the decline of the political opposition has become apparent, with historic parties losing influence and new players struggling to assert themselves against the ruling party led by President Biya, who has headed the country since 1982. In this respect, the paralyzed functioning of Parliament shows how far behind Cameroon is in terms of democratic governance. The fact that 90-year-old Marcel Niat Njifenji, President of the Senate since its creation in 2013, has long been absent due to health problems, raises questions about his succession and the country's future political direction.




Source : Météo Sahel 

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Au Cameroun, les préparatifs pour l'élection présidentielle prévue dans 18 mois ont débuté avec des manœuvres stratégiques des différentes formations politiques. Deux coalitions ont été formées à savoir l'Alliance politique pour le changement (APC), dirigée par Maurice Kamto, et l'Alliance politique pour la transition (APT), dirigée par Olivier Bile.

Dans le même temps, la violence persiste dans certaines régions du pays. Au moins trois personnes ont été tuées à Afade, dans la région du Lac Tchad, lors d'une attaque perpétrée par des éléments non identifiés. Cette région est régulièrement le théâtre d'affrontements entre groupes armés et forces de sécurité, soulignant ainsi les défis en matière de sécurité auxquels le Cameroun doit faire face. Par ailleurs, l'enquête sur l'assassinat du journaliste et animateur camerounais Martinez Zogo a évolué. Pour rappel, l’animateur radio a été assassiné à Yaoundé en Janvier 2024.  

Le tribunal militaire chargé de l'affaire a requalifié les chefs d'accusation contre certains des suspects. Le lieutenant-colonel Justin Danwe, ancien directeur des opérations du service de contre-espionnage camerounais (DGRE), et Martin Stéphane Savom, maire de la commune de Bibey, sont désormais poursuivis pour complicité d'assassinat. Trois autres personnes font, quant à elles, face à une accusation directe d'assassinat. Ce meurtre a profondément secoué l'opinion publique et mis en lumière les liens troubles entre la presse indépendante et les cercles du pouvoir provoquant l’inculpation de dix-sept personnes dont d'anciens responsables du contre-espionnage et un influent homme d'affaires.

C’est dans ce contexte politique tendu que l'opposition tente de se faire entendre. Le député d'opposition Jean-Michel Nintcheu a porté plainte contre le président Paul Biya et le Secrétaire général de la Présidence, le ministre d’Etat Ferdinand Ngoh Ngoh, respectivement pour “cumul de fonctions” et “usurpation de fonction”. Cependant, le déclin de l'opposition politique est devenu apparent, avec des partis historiques perdant en influence et de nouveaux acteurs peinant à s'imposer face au parti au pouvoir dirigé par le président Biya, à la tête du pays depuis 1982. A ce propos, le fonctionnement paralysé du Parlement montre le retard en termes de gouvernance démocratique au Cameroun. Le fait que Marcel Niat Njifenji, âgé de 90 ans, président du Sénat depuis sa création en 2013, soit absent depuis longtemps en raison de problèmes de santé, suscite des interrogations concernant sa succession et l'orientation politique future du pays.




Source : Sahel Weather

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The statement made on February 26 by the US Ambassador to the United Nations, Linda Thomas-Greenfield, at the 46th meeting of CARICOM Heads of State and Government, drew attention to an important initiative in Benin. The country plans to deploy over a thousand security forces to Haiti, in response to the deteriorating security situation there. This decision is motivated by security concerns in Haiti, despite the similar challenges Benin faces on its own border with Burkina Faso due to the threat of terrorism. The historical ties between the two nations, illustrated in particular by the emblematic figure of Beninese origin, General Toussaint Louverture, reinforce Benin's willingness to lend its support to Haiti. Indeed, this is not Benin's first security intervention in Haiti, having already sent forces on training and stabilization missions in the past.

On the political front, Benin's electoral code has been amended. Members of parliament voted to amend the electoral code, despite opposition from the parliamentary minority. This decision follows a request from the Constitutional Court for a correction to avoid overlapping dates for the 2026 general elections, and to settle sponsorship issues. However, the changes made go beyond the Court's requests, prompting criticism from the opposition. Several appeals were lodged by the opposition and a group of jurists, denouncing a "text of exclusion". Despite these challenges, the Constitutional Court validated the new electoral code, affirming that it complied with the Constitution in all its provisions. This decision was greeted with discontent by the opposition, who described the code as "a code of shame". Despite these reactions, President Patrice Talon promulgated the new electoral code.



 

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La déclaration faite le 26 février par l'ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, Linda Thomas-Greenfield, lors de la 46e réunion des chefs d'État et de gouvernement de la CARICOM, a attiré l'attention sur une initiative importante au Bénin. Le pays envisage de déployer plus d'un millier de forces de sécurité en Haïti, en réponse à la détérioration de la situation sécuritaire dans ce pays. Cette décision est motivée par les préoccupations sécuritaires en Haïti, malgré les défis similaires auxquels le Bénin est confronté sur sa propre frontière avec le Burkina Faso en raison de la menace terroriste. Les liens historiques entre les deux nations, illustrés notamment par la figure emblématique d'origine béninoise, le général Toussaint Louverture, renforcent la volonté du Bénin d'apporter son soutien à Haïti. D’ailleurs, le Bénin n'en est pas à sa première intervention sécuritaire en Haïti, car ayant déjà envoyé des forces dans le passé pour des missions de formation et de stabilisation.

Par ailleurs, sur le plan politique, des changements sont intervenus au Bénin avec la modification du code électoral. Les députés ont voté la modification du code électoral, malgré l'opposition de la minorité parlementaire. Cette décision fait suite à une demande de correction de la Cour constitutionnelle visant à éviter le chevauchement des dates des élections générales de 2026 et à régler les questions de parrainage. Cependant, les modifications apportées vont au-delà des demandes de la Cour, ce qui a suscité des critiques de la part de l'opposition. Plusieurs recours ont alors été déposés par l'opposition et un collectif de juristes, dénonçant un "texte d'exclusion". Malgré ces contestations, la Cour constitutionnelle a validé le nouveau code électoral, affirmant qu'il est conforme à la Constitution dans toutes ses dispositions. Cette décision a été accueillie avec mécontentement par l'opposition, qui qualifie le code de "code de la honte". En dépit de ces réactions, le président Patrice Talon a promulgué le nouveau code électoral.



 

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In Côte d'Ivoire, a reflection on the legacy of the African Cup of Nations (CAN) has highlighted its role in the history of decolonization and African identity. In this respect, the euphoric victory at the CAN can also be interpreted as a major political asset for President Alassane Ouattara ahead of the upcoming elections, reinforcing his image as a charismatic leader and national unifier. Indeed, he has granted presidential pardons to 51 personalities convicted during past crises, including General Bruno Dogbo, signalling a desire for reconciliation and political détente.

On another note, Emmanuel Macron's personal envoy, Jean-Marie Bockel, visited the French military base in Côte d'Ivoire, announcing a reform of their status and mission in Africa. This visit raised questions about their geopolitical and security involvement in the region. This was followed by Alassane Ouattara's visit to France, welcomed by Emmanuel Macron to discuss French reorganization in Africa.

Meanwhile, Côte d'Ivoire has stepped up its efforts to meet the challenges of climate change, securing a $1.3 billion loan from the International Monetary Fund to finance its energy transition and ecological initiatives, in this case forest protection and restoration. 

Meanwhile, Laurent Gbagbo, former president of Côte d'Ivoire, has been nominated as the candidate of the African People's Party - Côte d'Ivoire (PPA-CI) for the 2025 presidential election. Despite his ineligibility and previous conviction, Gbagbo, who has been acquitted of war crimes charges by the ICC, is once again running for power. Finally, a draft law on electronic communications is causing concern among Ivorian journalists, who fear it will restrict press freedom.