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Le processus de consultation des parties prenantes pour l’élaboration du programme national de prévention de l'extrémisme violent (PVE) à l'Est de la RDC a été lancé le12 décembre 2024. Plus de 10 organisations ont pris part à cette rencontre. Le programme qui découlera de ces consultations servira de document de l’offre du PNUD en termes de réponse à la montée de l'extrémisme violent en RDC.
© PNUD-RDC
En RDC, le bureau du PNUD s'est engagé à soutenir le gouvernement et les gouvernements provinciaux de l'Est de la RDC pour prévenir et répondre à l'extrémisme violent qui pourrait conduire au terrorisme. À cette fin, des discussions régionales sur l'extrémisme violent ont été organisées en juillet 2023 afin de réaliser une analyse contextuelle et d'identifier les implications programmatiques. Cette activité a impliqué une diversité d'acteurs institutionnels, la société civile, le monde universitaire, les leaders communautaires, les agences des Nations Unies.
© PNUD-RDC
Avec le soutien de ses partenaires institutionnels, académiques et des jeunes rapporteurs des objectifs du développement durable (JERODD), le PNUD en RDC a lancé une recherche-action participative impliquant les anciens combattants du groupe ADF. Les institutions et les communautés affectées par les crises ont été consultées afin de disposer d’une compréhension plus détaillée de la dynamique de l’extrémisme violent dans cette partie du territoire national, d’identifier des implications programmatiques pour l’élaboration d’un programme national PVE pilote axé sur la résilience des communautés. Cette consultation a également permis de recueillir des données de base et les perceptions des communautés sur l’extrémisme violent au niveau local.
Source : PNUD-RDC
Source : Sahel weather Novembre 2024
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On Thursday, November 28, 2024, the President of the Federal Republic of Nigeria, Bola Tinubu, paid a two-day state visit to Paris at the invitation of his French counterpart Emmanuel Macron, as part of a drive to strengthen political and economic relations. This is the first such visit between the two countries in 24 years, against a backdrop of Nigeria's internal socio-economic crisis, exacerbated by persistent social unrest and rising inflation. France is seeking to diversify its economic and commercial partners in Africa, particularly in view of recent events in certain Sahel states. The two countries have a long-standing economic partnership, making France Nigeria's leading trading partner in Europe. French companies have long had a presence in the country, particularly in the energy sector (Total Energie).
At the end of the state visit, a number of announcements and investment pledges were made, notably by the French President who, through the French Development Agency (AFD), intends to invest over 330 million euros from 2025 onwards in food security, urban mobility, higher education, agriculture, vocational training and climate change projects. An agreement was also signed between the Finance Ministers of the two countries, focusing on bilateral investments in priority sectors such as energy infrastructure and public transport.
The Nigerian market today attracts international partners not only because of its geographical position, but also because of its galloping demography, estimated at 227 million inhabitants, with projections of up to 410 million by 2050 according to the United Nations (UN). As one of Africa's most populous countries, Nigeria ranks fourth in GDP according to the International Monetary Fund (IMF). What's more, on November 17, 2024, Tinubu extended a two-day invitation to Indian Prime Minister Narendra Modi to breathe new life into their bilateral partnerships.
Given the immense opportunities in several sectors, coveted by many countries, France considers that Nigeria could be a pivotal state in its vision of diversifying partners in Africa. At present, Tinubu's political vision is one of openness to attract foreign investors. And as mentioned in the joint speeches: “We must do more, promote more, invest more”. These words also underline the importance of intensifying efforts in key areas such as security and education, which are closely linked to socio-economic issues.
At the same time, Nigeria is facing intensifying security challenges, with the rise of terrorist attacks carried out by armed groups, especially in the Gulf of Guinea, the northeast and the Lake Chad region. In fact, on November 9, 2024, the Nigerian army reported a security threat in the northwest of the country, where the armed group Lakurawa carried out incursions into the states of Sokoto and Kebbi, bordering Niger. Despite the scale of these challenges, Nigeria also faces major internal problems, such as poverty and education, as it alone accounts for 15% of the world's out-of-school children. This latter phenomenon is attributed to a number of factors, including the lack of funding for schools by the federal states.
The country is facing a number of problems, provoking anger among the population, who express it through demonstrations. People have been arrested in protest against rising prices and bad governance. On November 04, 2024, a controversy broke out concerning children accused of treason, exacerbated by the broadcast of a video of their appearance, raising concerns about their treatment. Voices were raised at national and international level, notably on social networks, calling for their release. In the face of this pressure, the children were released. However, the mobilizers are calling for the creation of an independent commission of inquiry to examine the treatment of the minors, and for the release of all detainees accused of treason.
Source : Météo Sahel Novembre 2024
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Jeudi 28 novembre 2024, le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Tinubu, a effectué une visite d’État de deux jours à Paris sur invitation de son homologue français Emmanuel Macron, dans le cadre du renforcement des relations politiques et économiques. Une première depuis 24 ans entre les deux pays dans un contexte où le Nigeria est confronté à une crise socio-économique interne, exacerbée par des contestations sociales persistantes et une inflation qui ne cesse d'accroître. La France cherche à diversifier ses partenaires économiques et commerciaux en Afrique, notamment en raison des récents événements survenus dans certains États du Sahel. Dans ce sillage, le partenariat économique entre les deux pays est ancien, ce qui fait de la France le premier partenaire commercial du Nigeria en Europe. D'ailleurs, des entreprises françaises sont implantées dans ce pays depuis longtemps, notamment dans le secteur énergétique (Total Énergie).
Au terme de cette visite d’État, des annonces et des promesses d’investissement ont été faites, notamment de la part du président français qui, à travers l’Agence française de développement (AFD), veut investir plus de 330 millions d’euros dès 2025 en faveur des projets de sécurité alimentaire, de mobilité urbaine, d’enseignement supérieur, d’agriculture, de formation professionnelle et de changement climatique. Un accord a également été signé entre les ministres des Finances des deux pays, mettant l’accent sur les investissements bilatéraux dans des secteurs prioritaires tels que les infrastructures énergétiques et le transport public.
Le marché nigérian attire aujourd’hui les partenaires internationaux grâce à sa position géographique, mais aussi à sa démographie galopante estimée à 227 millions d’habitants, avec des projections qui peuvent aller jusqu’à 410 millions d’habitants d’ici 2050 selon l’Organisation des Nations unies (ONU). Étant parmi les pays les plus peuplés d’Afrique, le Nigéria occupe sur le plan économique la quatrième place en matière de PIB selon le Fonds monétaire international (FMI). De surcroît, le 17 novembre 2024, Tinubu avait invité pour deux jours le premier ministre indien Narendra Modidans le but de donner un nouveau souffle à leurs partenariats bilatéraux.
Au vu d'immenses opportunités dans plusieurs secteurs, convoitées par de nombreux pays, la France considère que le Nigeria pourrait être un État pivot dans sa vision de diversification des partenaires en Afrique. Actuellement, la vision politique de Tinubu s’inscrit dans une logique d’ouverture pour attirer les investisseurs étrangers. Et comme évoqué lors des prises de paroles conjointes : « Nous devons faire plus, promouvoir plus, investir plus ». Ces propos soulignent également l’importance d’intensifier les efforts dans des domaines clés tels que la sécurité et l’éducation, étroitement liés aux enjeux socio-économiques.
Dans le même temps, le Nigeria est confronté à une intensification des défis sécuritaires, avec la montée des attaques terroristes menées par des groupes armés, surtout dans le golfe de Guinée, le nord-est et la région du lac Tchad. D’ailleurs le 9 novembre 2024, l’armée nigériane a signalé une menace sécuritaire dans le nord-ouest du pays, où le groupe armé Lakurawa a mené des incursions dans les États de Sokoto et Kebbi, frontaliers avec le Niger. Malgré l’ampleur de ces défis, le Nigeria doit également faire face à des problèmes internes majeurs, comme la pauvreté et l’éducation, car il concentre à lui seul 15% des enfants déscolarisés dans le monde. Ce dernier phénomène est attribué à divers facteurs, dont le manque de financement des établissements scolaires par les États fédéraux, défaut de moyens financiers.
Le pays fait face à de nombreux problèmes, provoquant la colère des populations, lesquelles l'expriment au travers de manifestations. Ainsi, des personnes ont été arrêtées en raison des contestations contre la hausse des prix et mal gouvernance, “And bad governance”. Le 04 novembre 2024, une controverse a éclaté concernant des enfants accusés de trahison, exacerbée par la diffusion d'une vidéo de leur comparution, suscitant des préoccupations quant à leur traitement. Des voix au niveau national et international se sont élevées, notamment sur les réseaux sociaux, pour réclamer leur libération. Face à cette pression, les enfants ont été relâchés. Toutefois, les mobilisateurs appellent à la création d'une commission d'enquête indépendante pour examiner le traitement des mineurs et demandent la libération de tous les détenus accusés de trahison.
Source : Sahel weather Novembre 2024
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At the beginning of November, the case of the two kidnapped lawyers resurfaced. In the last issue of Météo Sahel, it was reported that they had been kidnapped on October 10 on the RN1 towards Bobo. They are finally free to move after spending almost a month in the hands of terrorists. This case of kidnapping greatly worried the population, who were already terrified by the endemic insecurity in many parts of the country. With the multitude of terrorist attacks, the leaders of the transition seem to be tightening up the legal provisions. Indeed, the death penalty, which had been abolished by the civilian authorities under Kaboré in 2018, is resurfacing and is likely to be reinstated in Burkinabe legislation. According to the Minister of Justice, Rodrigue Bayala, discussions are underway and the issue should be included in the draft reform of the penal code. For the moment, the contours of this project have not yet been defined by the authorities. Many human rights organizations that have fought for the definitive abolition of the death penalty see this decision as a step backwards.
Aware of the porous nature of borders and the cross-border nature of terrorism, Ouagadougou and Cotonou have joined forces to tackle the persistent threat. Indeed, the two countries have pledged to strengthen their collaboration to counter the terrorist threat in their border regions. Speaking to the press, Burkina Faso's Minister of Defense noted that “this collaboration is a direct response to the concerns of citizens”. They will deploy joint security measures and share intelligence to better combat the phenomenon. For months now, terrorist attacks have continued to disturb the peace and quiet of the population.
The authorities are still determined to do battle with these “thugs” and reclaim lost territory. Addressing the nation on November 4 at the solemn raising of the colors, Captain Ibrahima Traoré reminded everyone that “the period of awareness-raising is over, and the time has come to act rigorously”, while solemnly calling on citizens to adopt a culture of denunciation. In the Sahel region of Burkina Faso and in villages in the east of the country, several terrorists have been killed by army air strikes.
Meanwhile, the national army undertook a major operation between November 14 and 20, which resulted in heavy losses among the ranks of the terrorist groups. Meanwhile, on November 6, several terrorists were neutralized in Priwé and Daboura in the Banwa province. Weapons and combat equipment were also seized on the same occasion, according to the Burkinabe press agency.
Burkina Faso is still under security pressure, despite the actions of the new authorities, who have made the fight against terrorism their priority. During the month of November, villages in the Solenzo area suffered terrorist attacks of rare violence, resulting in several deaths. In response to the lack of security in the area, the local population expressed their anger on November 25, demanding a return to calm from the authorities. They felt that the FDS were not very present at their side to ensure their safety. Another demonstration had taken place a few days earlier, on November 19, in the north-east of the country to demand “reinforced” security and “supplies” for two communes under jihadist blockade. These were Sebba and Solhan, which have been living in the presence of terror-spreading terrorist groups for over a year.
On another front, 15 officers have been disbarred for attempting to destabilize the country, including former president Damiba, who was overthrown by the current regime. The latter is currently in Togo, along with his alleged “accomplices”, accused of “connivance with a foreign power” or “terrorist groups aiming to destabilize Burkina Faso” and of “seriously undermining the dignity of military personnel”. These accusations could speed up the process of his extradition to the country and his trial for these serious offences against state security.
In addition, the government has deemed it necessary to freeze the assets and economic resources of over a hundred individuals and legal entities, and to impose a renewable 6-month ban on leaving the country. These measures concern former president Damiba and several personalities and private-sector players “close” to the former regime. In this case, which has shaken the web, the FDS are said to have refused a large sum of money disbursed to destabilize the government. During the month, a man tried to bribe members of the armed forces with a briefcase containing 5 billion CFA francs, and was finally arrested and interrogated. The money was paid into the public treasury.
In terms of security cooperation, Burkina Faso is resolutely turning towards Russia, thus turning its back on its traditional partners in military cooperation. According to the head of Burkina Faso's diplomacy, Russia is the best choice for the Burkinabe people, given the prospects in the context of growing insecurity.
Source : Météo Sahel Novembre 2024
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Au début du mois de novembre, l’affaire des deux avocats enlevés refait surface. Dans le dernier numéro de la Météo Sahel, il a été fait état de leur enlèvement le 10 octobre sur la RN1 vers Bobo. Ils sont finalement libres de leurs mouvements après avoir passé près d’un mois entre les mains des terroristes. Ce cas d’enlèvement a grandement inquiété les populations qui étaient déjà terrifiées par l’insécurité endémique dans beaucoup de localités du pays. Avec la multitude d’attaques terroristes, les dirigeants de la transition semblent durcir les dispositions juridiques. En effet, la peine de mort qui avait été abolie par les autorités civiles sous Kaboré en 2018 refait surface et est susceptible d’être réintégrée dans la législation burkinabé. D’après le ministre de la Justice, Rodrigue Bayala, les discussions sont en cours et la question devrait être incluse dans le projet de réforme du code pénal. Pour le moment, les contours de ce projet ne sont pas encore dessinés par les autorités. Beaucoup d’organisations de droits humains ayant lutté pour l’abolition définitive de la peine de mort, considèrent cette décision comme un recul.
Dans ce contexte, conscients de la porosité des frontières et du caractère transfrontalier du terrorisme, Ouagadougou et Cotonou se sont alliés pour faire face à la menace persistante. En effet, les deux pays ont pris l’engagement de renforcer leur collaboration pour contrer la menace terroriste dans leurs régions frontalières. Face à la presse, le ministre de la Défense burkinabè, a indiqué que “cette collaboration est une réponse directe aux préoccupations des citoyens”. Ils vont ainsi déployer des dispositifs conjoints de sécurisation et se partager les renseignements afin de mieux lutter contre le phénomène. Il est à noter que depuis des mois, les attaques terroristes continuent toujours de troubler la tranquillité des populations.
Les autorités sont toujours déterminées à en découdre avec ces « malfrats » et à reconquérir les territoires perdus. Ainsi, s’adressant à la nation le 4 novembre à l’occasion de la solennelle levée des couleurs, le capitaine Ibrahima Traoré a tenu à rappeler que “la période de sensibilisation est révolue et qu’il est temps d’agir avec rigueur”, tout en appelant solennellement les citoyens à la culture de la dénonciation. Dans les régions du Sahel burkinabé et dans les villages de l’est du pays, plusieurs terroristes ont été tués par des frappes aériennes de l’armée.
Pendant ce temps, l’armée nationale a entrepris une grande opération dans la période du 14 au 20 novembre qui a causé de lourdes pertes dans les rangs des groupes terroristes.. Parallèlement, le 6 novembre passé plusieurs terroristes ont été neutralisés à Priwé et Daboura dans la province du Banwa. Des armes et du matériel de combat ont également été saisis par la même occasion d’après l’agence burkinabè de presse.
Ainsi, le Burkina Faso est toujours sous pression sécuritaire malgré les actions des nouvelles autorités qui ont fait de la lutte contre le terrorisme leur priorité. Durant le mois de novembre, des villages de la zone de Solenzo ont subi des attaques terroristes d’une rare violence, conduisant à plusieurs morts. En réaction au manque de sécurité dans la zone, les populations ont exprimé leur colère le 25 novembre pour exiger de la part des autorités le retour au calme. Elles estiment que les FDS ne sont pas très présentes à leurs côtés pour assurer leur sécurité. Une autre manifestation a eu lieu quelques jours avant, le 19 novembre, dans le nord-est du pays pour demander un “renforcement” de la sécurité et un “ravitaillement” de deux communes qui se trouvent sous blocus djihadiste. Il s’agit de Sebba et Solhan, qui vivent depuis plus d’un an en présence des groupes terroristes qui sèment la terreur.
Sous un autre registre, 15 officiers ont été radiés pour tentative de déstabilisation du pays, parmi lesquels, l’ancien président Damiba qui a été renversé par l’actuel régime. Ce dernier se trouve actuellement au Togo, avec ses présumés “complices”, accusé d’être “de connivence avec une puissance étrangère” ou “des groupes terroristes visant à déstabiliser le Burkina Faso” et “d'atteinte grave à la dignité du militaire”. Ces accusations pourraient accélérer le processus de son extradition au pays et son jugement pour ces faits graves d’atteinte à la sûreté de l’Etat.
Par ailleurs, le gouvernement a jugé nécessaire de geler les biens et les ressources économiques de plus d'une centaine de personnes physiques et morales et une interdiction de sortie du territoire sur une période de 6 mois renouvelables. Ces mesures concernent l’ancien président Damiba et plusieurs personnalités et acteurs du privé “proches” de l’ancien régime. Dans ce dossier qui a secoué la toile, les FDS auraient refusé une importante somme décaissée pour déstabiliser le pouvoir. En effet, au courant de ce mois, un homme a voulu corrompre des membres des forces armées avec une mallette de 5 milliards de FCFA et a finalement été arrêté et soumis à l’interrogatoire. L’argent a été versé au trésor public.
Sur le plan de la coopération sécuritaire, le Burkina Faso est dans une logique de se tourner résolument vers la Russie, tournant ainsi le dos à ses partenaires traditionnels en matière de coopération militaire. D’après le chef de la diplomatie burkinabè, la Russie convient le mieux au peuple burkinabè au regard des perspectives dans le contexte d’insécurité grandissante.
Source : Sahel weather Novembre 2024
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On November 6, President Adama Barrow decided to drop his civil suit against The Voice newspaper, whose two journalists had accused him of having chosen businessman Mohamed Jah as his successor. This resolution of the situation despite the lawsuit was reached following a meeting between the President and a joint delegation from the media fraternity. President Barrow did not fail to stress that his primary intention was only to remind journalists of their sense of responsibility and respect for professional ethics. The media delegation welcomed the President's gesture, which helped consolidate press freedom. As for the management of the daily The Voice, they appreciated the President's wisdom and regretted that his publication had caused harm.
On the other hand, on November 30, the Gambia Action Party (PAG) described President Barrow's remarks about the elders of the Lower River region as divisive, as he, as Head of State, must not take one tribe as a reference to the detriment of another, in order to avoid undermining national unity and harmony at a time when ethnic diversity is valued as a guarantee of lasting peace. In the batch of reactions to President Barrow's remarks, his main supporter, the National People's Party (NPP), welcomed the Head of Government's statement as “a call for collective progress”.
The United Democratic Party (UPD) tour scheduled for November 28 was officially postponed, according to its press release. The party regretted that the necessary authorization for this tour had not been issued, on the grounds that it was impossible for the police to manage this event at the same time as “Meet the People”, a tour by President Barrow, according to the Inspector General of this security corps. Meanwhile, members of the National Assembly raised concerns about the 70% increase in the budget for the “Meet the People” tour during the debate on the Public Finance and Accounts Committee's (FPAC) report on revenue and expenditure estimates for 2025. As a result, the Hon. Yahya Sanyang, MP for Latrikunda Sadiji, considered the increase ill-advised against a backdrop of budget cuts to ministries such as health and education. However, for NAM MP Sabach Sanjal, the increase is “worthwhile” because listening to and discussing with the people is a constitutional mandate.
Source : Météo Sahel Novembre 2024
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Le 6 novembre dernier, le Président Adama Barrow a décidé d’abandonner ses poursuites civiles contre le journal The Voice dont deux journalistes l’accusaient d’avoir choisi l’homme d’affaires Mohamed Jah, pour sa succession. Ce dénouement de la situation malgré le procès intenté a été obtenu à la suite d’une réunion entre le Président et une délégation conjointe de la fraternité des médias. Le Président Barrow n’a pas manqué de souligner que son intention première était seulement de rappeler aux journalistes le sens de la responsabilité et le respect de l’éthique professionnelle. Ainsi, la délégation des médias s’est magnifiée de ce geste du Président qui participe à consolider la liberté de la presse. Quant à la direction du quotidien The Voice, elle a apprécié la sagesse du Président et a regretté que sa publication ait causé du tort.
D’autre part, ce 30 novembre, le Parti d’action de la Gambie (PAG) a qualifié les propos du Président Barrow sur les anciens de la région de Lower River, de sources de division car le Chef d’Etat qu’il est ne doit point prendre pour référence un tribu au détriment d’une autre afin d’éviter de fragiliser l’unité et l’harmonie nationales à l’heure de la valorisation de la diversité ethnique comme garantie d’une paix durable. Dans le lot de réactions sur les propos du Président Barrow, son principal soutien, le Parti national du peuple (NPP), a positivement accueilli la déclaration du Chef de Gouvernement dans laquelle il voit « un appel au progrès collectif ».
Par ailleurs, la tournée du Parti démocratique uni (UPD) qui était prévue le 28 novembre, fut officiellement reportée, a-t-on pu lire dans son communiqué. Le parti a regretté la non délivrance de l’autorisation nécessaire pour cette tournée sous le motif de l’impossibilité pour la police de gérer cet évènement en même temps que le « Meet the People », une tournée du Président Barrow, selon l’Inspecteur général de ce corps de sécurité. Par ailleurs, des membres de l’Assemblée nationale ont relevé leurs préoccupations quant à l’augmentation de 70% du budget de la tournée « Meet the poople » lors du débat sur le rapport du Comité des finances et des comptes publics (FPAC) sur les estimations des recettes et des dépenses pour 2025. De ce fait, l’honorable Yahya Sanyang, député de Latrikunda Sadiji, a jugé malvenue cette augmentation dans un contexte de réduction du budget consacré aux ministères comme ceux de la santé et de l’éducation. Toutefois, pour un député de NAM de Sabach Sanjal, cette augmentation « en vaut la peine » parce qu’écouter le peuple et discuter avec lui, constituent un mandat constitutionnel.
Source : Sahel weather Novembre 2024
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On the occasion of the 64th anniversary of Mauritania's independence on November 28, President Ghazouani announced the forthcoming organization of an inclusive, frank and responsible political dialogue, with a view to wide-ranging consultations. With this in mind, he stated that he was “extending a hand to the opposition and the majority” in preparation for this dialogue, which will focus on national unity, social cohesion and consolidation of the democratic system. The Mauritanian President also stressed the need to find “a new mechanism and a new methodology” to guarantee the success of this dialogue at all levels. However, for some observers, the opposition is facing up to its responsibilities and is expected to formulate concrete proposals for a social project for a united Mauritania. With this in mind, Hamadi Sid El Mokhtar, President of the Institution de l'Opposition Démocratique (Democratic Opposition Institution), a grouping of opposition parties, said he had discussed their role in the dialogue with Prime Minister Mokhtar Ould Djay.
On Sunday November 10, the Minister of Foreign Affairs, African Cooperation and Mauritanians Abroad, Mohamed Salem Merzoug, represented Mauritania at the first edition of the Africa-Russia Ministerial Forum in Sochi. The Mauritanian Minister conveyed the words of his Head of State, no less than the current Chairman of the African Union, who was keen to advocate the integration of the African Union's Agenda 2063 into all partnerships in order to better promote sustainable development, after recalling the importance of cooperation between Africa and Russia. For his part, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov expressed his commitment to implementing concrete actions to achieve the objectives of the meeting and “set the record straight” on priority international issues.
In its strategy of broadening cooperation with African countries, and in its desire to make its presence felt on the continent at the heart of a positioning war between Western powers and Asian countries, Russia is taking a major step forward with the organization of this ministerial forum, which will help to strengthen already strong Russian-African cooperation, particularly in the fields of technological modernization, education and economic transformation.