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As part of the implementation of its Strategic Plan 2020-2025, and in particular Axis 3 on "Promoting a culture of peace through an educational approach and the enhancement of endogenous resources, cultural heritage and the strengthening of resilience", the Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies is continuing the "Resilience at the borders" initiative launched with the Konrad Adenauer Foundation a few years ago.
The predominantly security-based approach and vulnerabilities in border areas are very often highlighted to the detriment of interactions, which are rarely captured by traditional indicators, research and field studies. The "Living on the border: challenges or opportunities" project, initiated by the Timbuktu Institute with the support of the Konrad Adenauer Foundation, has made it possible, through exchanges with young people, to discover, according to Bakary Sambe, that "some areas that benefit from very few development initiatives are brimming with potential, especially in terms of building and strengthening resilience to conflict and violent extremism".
The discussions and recommendations highlighted a strong demand for capacity-building and the promotion of youth and female leadership, in order to give impetus to a commitment to social cohesion and conflict prevention, especially in these very strategic areas of certain countries in terms of security and stability. All the more so as these areas are often coveted by extremist groups from countries that share a historical and cultural continuum with Senegal's border areas.
As part of Axis 3 of its Strategic Plan 2020-2025 on "Promoting a culture of peace through an educational approach and the enhancement of endogenous resources, cultural heritage and the strengthening of resilience", the Timbuktu Institute -African Center For Peace Studies- is pursuing the "Resilience at the borders" initiative, with Saint-Louis, Matam and Tambacounda chosen as pilot sites. These border areas, known for their sensitivity, should be given priority in peace-building and resilience-building initiatives as part of a preventive approach and to capitalise on the endogenous levers of resilience.
The dialogue sessions will begin with speeches by the Regional Director of the Timbuktu Institute and the Representative of the Konrad Adenauer Foundation. After the official opening by the Governor of the region or his representative, there will be an inaugural session on the "Regional security situation and the challenges of strengthening community resilience: complementary roles of the State and local populations", by Dr. Bakary Sambe. This will be followed by a series of presentations on topics such as "Women and conflict, the role of women in Senegalese culture" and "Young people and radicalisation in border areas: risks and resilience factors".
Perceptions of the conflict and of the relationship between the Defence and Security Forces and the population will be discussed at length during the group work, and the strategic recommendations formulated will be presented before the debriefing and closure of the Session.
The recommendations will be shared with the national authorities as part of the contribution to the development and improvement of the frameworks for action adopted by the State of Senegal and its partners.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son Plan stratégique 2020-2025, et notamment l’Axe 3 portant « Promotion de la culture de la paix par l’approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience », Timbuktu Institute-African Center for Peace Studies, poursuit l’initiative « Résiliences aux frontières », lancée avec la Fondation Konrad Adenauer il y a maintenant quelques années.
L’approche à dominante sécuritaire et les vulnérabilités dans les zones frontalières sont très souvent mises en avant au détriment d’interactions, rarement captées par les indicateurs classiques, les recherches et études sur le terrain. Le Projet « Habiter, la frontière : défis ou opportunités », initié par le Timbuktu Institute avec le soutien de la Fondation Konrad Adenauer, a permis, grâce aux échanges avec des jeunes de découvrir, selon Bakary Sambe que « certaines zones bénéficiant de très peu d’initiatives de développement, débordent de potentiels surtout en termes de construction et de renforcement de la résilience aux conflits et à l’extrémisme violent ».
Les discussions et recommandations ont fait ressortir une forte demande en termes de capacitation et de promotion du leadership juvénile et féminin pour, ainsi, impulser une dynamique d’engagement en matière de cohésion sociale et de prévention des conflits surtout dans ces zones très stratégiques de certains pays pour la sécurité et la stabilité. D’autant plus que ces dernières sont souvent convoitées par des groupes extrémistes à partir de pays partageant un continuum historico-culturel avec les espaces frontaliers du Sénégal.
Ce faisant, dans le cadre l’Axe 3 de son Plan stratégique 2020-2025 portant « Promotion de la culture de la paix par l’approche éducative et la valorisation des ressources endogènes, du patrimoine culturel et le renforcement de la résilience », le Timbuktu Institute -African Center For Peace Studies- poursuit l’initiative « Résilience aux frontières » avec un choix porté à titre de pilotes sur Saint-Louis, Matam et Tambacounda. En effet, ces zones frontalières connues pour leur sensibilité, doivent être privilégiées dans les initiatives de consolidation de la paix et de renforcement de la résilience dans le cadre d’une approche préventive et de capitalisation sur les leviers endogènes de résilience.
Les sessions de dialogues commenceront d’abord par les interventions du Directeur régional du Timbuktu Institute et du Représentant de la Fondation Konrad Adenauer. Après l’ouverture officielle par le Gouverneur de la région ou son représentant, place à la Session inaugurale sur la « Situation sécuritaire régionale et les enjeux du renforcement de la résilience communautaire : Rôles complémentaires Etat/populations locales », par Dr. Bakary Sambe. Puis, différentes présentations vont suivre sur des thématiques comme « Femmes et conflits, quelles places de la femme dans la culture sénégalaise » ou encore « Jeunes et radicalisation dans les zones frontalières : risques et facteurs de résilience ».
Les perceptions du conflit et des rapports entre les Forces de Défense et de Sécurité et les populations seront largement discutées lors des travaux de groupe, dont les recommandations stratégiques formulées seront restituées avant le bilan et la clôture de la Session.
Les recommandations seront partagées avec les autorités nationales dans le cadre de la contribution à l’élaboration et à l’amélioration des cadres d’action adoptés par l’État du Sénégal et ses partenaires.
A l’occasion de la visite de la Ministre fédérale Allemande des Affaires étrangères au Sénégal, Mme. Annalena Baerbock, les 15 et 16 juillet 2024, un panel a été organisé en l’honneur à cette dernière au Goethe Institut Dakar. Au menu des échanges, figuraient, en bonne place, les relations entre l’Europe et l’Afrique, la Directrice-pays du Timbuktu Institute, Mme. Yague Samb, a tenu à insister sur trois défis majeurs que l’Europe et l’Afrique peuvent relever ensemble.
Le premier défi, selon l’experte du Timbuktu Institute, est relatif au positionnement de l’Afrique face à la transition énergétique. Pour elle, « on se rend compte qu’il y a un paradoxe, en ce sens que l’Afrique est le continent qui pollue le moins mais qui subit le plus les effets du changement climatique. Donc il y a une forme de double peine énergétique. Pendant ce temps, il est demandé à l’Afrique de s’arrimer sur la situation actuelle de la transition énergétique pour aller vers l’énergie propre, solaire, etc. », avance-t-elle. D’où, selon elle, « la question de savoir si l’on prend en compte la spécificité d’un continent où plus de 600 millions de personnes n’auraient pas accès à l’électricité basique . Comment dans ce contexte-là, où nous allons avoir des pays qui vont produire de l’énergie comme le Sénégal et la Côte d’Ivoire, leur interdire de se servir de l’énergie fossile en allant vers l’énergie propre sans des mesures d’accompagnement et même certaines compensations ? » se demande la directrice Sénégal du Timbuktu Institute. Pour elle, « ceci constitue un véritable problème auquel on peut remédier par une justice climatique face à cette double peine énergétique en repensant les conditions de financement de l’énergie renouvelable, mais aussi procéder à un transfert de technologie en évitant ainsi toute dépendance relative à cette transition » .
Le second défi est lié à la dimension géopolitique de la nouvelle guerre de l’énergie en contexte de conflit russo-ukrainien. « Aujourd’hui, on sait que les pays européens rencontrent des difficultés pour accéder à l’énergie. Ce qui a fait que beaucoup se rapprochent de plus en plus de pays africains pour chercher des alternatives. Aujourd’hui, la question de la production énergétique aussi bien au Sénégal, en Côte d’ivoire que dans le Golfe de Guinée, est un enjeu majeur pour l’approvisionnement des puissances occidentales. Mais la crainte c’est que l’Afrique va être dans ce nouveau contexte, une variable d’ajustement où l’Europe, peu sûr d’avoir accès au gaz russe, va se rabattre sur les pays africains, renchérit Yague Samb. Pour elle, « une telle situation pourrait conférer un autre statut géopolitique à l’Afrique vis-à-vis de la Russie qui va commencer à regarder l’Afrique comme susceptible d’atténuer sa capacité d’exercer de la pression sur les puissances occidentales ». Ainsi, rappelle-t-elle, il semble important de ne pas mettre l’accent sur les urgences conjoncturelles, mais se focaliser sur une Afrique des solutions relativement à la question énergétique.
Le troisième défi que la Directrice-pays du Timbuktu Institute identifie est et celui de la sécurité collective qui comprend aussi bien la coopération sécuritaire, en termes d’égalité tacite face à la vulnérabilité (le terrorisme n’a plus de frontière), que la question migratoire sur laquelle il y a une inégalité de mobilité que l’on réduit souvent dans l’expression « immigration clandestine ». Pour ce dernier point, elle s’interroge sur la difficulté d’acceptation, par les jeunes africains, d’une mobilité des ressources naturelles du sud vers le nord et qu’en revanche, il y ait une réduction drastique des possibilités, pour les Africains, de voyager vers l’Europe. « Au nom de quel principe certains peuvent bouger et que d’autres non, alors que leurs ressources naturelles bougent et peuvent quitter le continent sans grande contrainte », se demande-t-elle en interpellant sur la nécessité de changement de paradigme et d’un indispensable renouveau de la relation Afrique-Europe.
C’est pourquoi, elle trouve « subjectif et unilatéral le concept de migration clandestine, à la place duquel elle suggère l’inégalité en mobilité qui devrait être réparée si l’on ne veut pas perdurer dans une vision conflictuelle de la relation Europe-Afrique surtout chez les jeunes connectées et très informées des dynamiques internationales ». Pour la directrice Sénégal du Timbuktu Institute, « cette situation ne facilite pas les relations entre la jeunesse africaine et l’Europe. Car les jeunes africains qui, naguère, luttaient pour la démocratie, applaudissent aujourd’hui des juntes après les coups d’état. Ce n’est pas parce qu’ils rejettent la démocratie, mais plutôt doutent surtout de la crédibilité du discours politique et surtout de celui de l’Occident sur la démocratie si l’on sait les inconséquences dans l’appréciation et l’application à géométrie variable du principe des droits humains dans le monde contemporain ». Mais pour Yague Samb, « il est encore possible de renouer le fil du dialogue, voire aller de l’avant, ensemble, dans le cadre de relations renouvelées prenant en compte l’évolution des sociétés africaines et surtout d’une jeunesse plus exigeante aussi bien vis-à-vis des gouvernants africains que de leurs partenaires internationaux ».
A l’occasion de la visite de la Ministre fédérale Allemande des Affaires étrangères au Sénégal, Mme. Annalena Baerbock, les 15 et 16 juillet 2024, un panel a été organisé en l’honneur à cette dernière au Goethe Institut Dakar. Le Timbuktu Institute, en tant que think tank régional, leader sur les questions de paix et sécurité, a été invité à partager son expérience sur les problématiques de stabilité régionale, en mettant l’accent sur la contribution des femmes et des jeunes dans la résolution des conflits et la préservation de la démocratie. C’est la Directrice-pays du Timbuktu Institute Sénégal, Mme. Yague Samb, qui a représenté l’institut à cet évènement en sa qualité de chercheure ayant sillonné nombre de pays dans la sous-région et interagi avec divers acteurs féminins et des jeunes dans les zones de crise. La directrice-pays a axé sa présentation d’abord sur la question juvénile, puis sur celle féminine, relativement à la question de la stabilité régionale.
Tout d’abord, elle est partie du postulat que la jeunesse africaine, contrairement aux thèses qui la cantonnent dans un carcan de « fardeau » ou de « bombe démographique », peut représenter une chance si elle est bien éduquée et capacitée. Mais, pour la chercheure, il ne peut être nié le fait que cette même jeunesse se considère elle-même comme vulnérable par rapport à la radicalisation et à l’extrémisme violent (EV). En effet, selon nombre de populations sahéliennes, à l’image de celle de la région de Zinder au Niger où l’institut a conduit l’une des premières études de perception sur la question, les jeunes seraient tentés par l’extrémisme violent en raison de leur situation de chômage (selon 43,5%), de précarité sociale (42,5%) et d’abandon scolaire (13%). Dans une démarche visant à cartographier les facteurs de vulnérabilité à ces phénomènes, les tendances observées au Niger se sont confirmées au niveau de la Grande banlieue de Dakar au Sénégal (2016), à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, plus précisément dans les deux Rosso qui jouxtent les deux pays (2018), dans la frontière sénégalo-guinéenne, en l’occurrence à Vélingara et Labé (2021), dans le Sud-est du Sénégal, autrement dit dans les régions de Kédougou et de Tambacounda (2024).
Les études ont montré que la radicalisation est un phénomène multifactoriel et qu’au-delà de la dimension idéologique, les frustrations socioéconomiques sont des facteurs importants de radicalisation des jeunes. Autrement dit, les niches de radicalisation violente se trouvent dans l’intersection de facteurs de fragilités que sont les facteurs incitatifs ou causes structurelles (chômage, inégalité, corruption, etc.), les facteurs attractifs ou motivations de l’individu (désir d’aventure, la recherche d’une identité, des motivations matérielles, la peur des répercussions par des groupes d’EV, etc.) et ce que l’on appelle les facteurs de processus ou protecteurs présents dans une communauté. Dans une démarche prospective et préventive, l’institut Timbutku a recueilli de la jeunesse, du moins sénégalaise, dans le cadre de l’étude sur les facteurs de radicalisation et la perception du terrorisme chez les jeunes dans la grande banlieue de Dakar, que le principal antidote à la radicalité menant à l’EV est de lui assurer un emploi. Ainsi, au titre des solutions face aux vulnérabilités dont les jeunes font face, il semble important, selon l’experte du Timbuktu Institute, de renforcer les politiques d’inclusion socioéconomique, corriger les injustices sociales dont ils se disent victimes, miser sur l’éducation, tout en renforçant ce capital humain.
Ensuite, son intervention a mis l’accent sur l’implication des femmes dans la résolution des conflits. En effet, la question féminine est intimement liée à celle juvénile, en ce sens que ces deux couches sont naturellement considérées comme faisant partie des plus vulnérables. L’exemple des déplacées internes de Sénou (Bamako), approchées par les chercheures du Timbuktu Institute, dès 2017, à travers l’étude « Femmes, prévention et lutte contre l’EV au Mali » est assez patent pour justifier la complexité de la situation féminine dans ce contexte de crise. En effet, ces femmes ayant vécu dans leur chair le conflit du Nord Mali, regrettent leur défaut d’implication dans les initiatives de prévention et de résolution des conflits. Mais, par-dessus tout, les femmes étaient aux avant-gardes de la lutte contre l’extrémisme, notamment en Afghanistan, en Algérie dans les années 90, mais aussi à Tombouctou. Elles disposent de prédispositions à détecter les signaux de radicalité des jeunes, à l’image des femmes déplacées de Sénou qui ont soutenu à 55,6% avoir déjà vu des cas de jeunes radicalisés dans leur quartier ou dans leur entourage immédiat.
Cependant, bien que fortes de ces potentiels, les femmes continuent de rencontrer de nombreux défis qui entravent leur épanouissement socioéconomique. Dans ce sillage, le Timbuktu Institute a conduit, récemment, une étude préliminaire sur les obstacles et solutions à l’inclusion socio-économique des femmes des pays de l’ex G5-Sahel. Cette étude est sanctionnée de rencontres avec des entrepreneures de la région qui ont réfléchi sur la question de l’entreprenariat féminin et listé un certain nombre d’obstacles qui se dressent contre elles.
La toute dernière rencontre s’est tenue à Dakar fin juin 2024, où il est ressorti qu’au-delà de leur capacité de résilience, les femmes font face à d’innombrables barrières socioculturelles qui limitent leur accès à la terre, les difficultés d’accès au financement, les défis d’accès à l’éducation et à la formation, etc. Se pose ainsi la question de savoir si la bataille de la lutte contre l’extrémisme sous toutes ses formes est gagnée au regard de la persistance d’obstacles à l’inclusion socioéconomique des femmes ? Dans tous les cas, insiste l’experte du Timbuktu Institute, la vigilance doit être de mise, tout en capitalisant le potentiel féminin, en mettant en avant les femmes dans les initiatives de sensibilisation à l’extrémisme.
Jukumu muhimu linalofanywa na wanawake katika amani na maendeleo endelevu ya jamii za Kiafrika bila shaka ni wazi kabisa. Kinachobaki kufanywa, hata hivyo, ni kukuza na kuimarisha juhudi hii, ambayo wakati mwingine huwa inadhoofishwa au kupuuzwa. Hii ni msingi wa mradi wa “Wito wa Wanawake wa Kiafrika kwa Ajili ya Amani”. Ikiendana na Malengo ya Maendeleo Endelevu, Ajenda ya Umoja wa Afrika 2063 na Azimio la Umoja wa Mataifa 1325, mpango huu unalenga kuongeza uwezo wa wanawake wa Kiafrika kuendeleza amani na kukuza shughuli endelevu barani kote.
Sambamba na kuundwa kwa Siku ya Wanawake wa Afrika Umajumui katika Mkutano wa Wanawake wa Afrika uliofanyika jijini Dar Es Salaam tarehe 31 Julai 1962, lengo la mpango wa “Wito wa Wanawake wa Afrika kwa Ajili ya Amani” ni kwa mara tatu. Kwanza, kuimarisha jukumu la wanawake kwa kuonyesha na kuunga mkono majukumu yao ya kijamii katika michakato ya amani na maendeleo. Pili, kukuza shughuli endelevu kwa kuhamasisha mipango inayochangia uendelevu wa mazingira, kiuchumi na kijamii. Hatimaye, kuunda athari nzuri ya kiwimbi, kuhamasisha wanawake kuanzisha mabadiliko mazuri kupitia ushirikiano. Kwa kuhamasisha wanawake kupitia warsha, kampeni za uhamasishaji na mafunzo, "Wito wa Wanawake wa Kiafrika kwa Ajili ya Amani" inalenga kuunda jukwaa la umoja ambapo sauti za wanawake zinasikika na kuthaminiwa. Hii ni: 1) kuongeza ushiriki wa wanawake katika miradi ya jamii na michakato ya kufanya maamuzi, 2) kujenga uwezo wa wanawake kwa kuunda vikundi vya wanawake waliofunzwa na kuwezeshwa kuongoza amani na mipango endelevu ya maendeleo, 3) kuongeza athari za jamii kwa jamii zenye nguvu zaidi zilizojiandaa vizuri kukabiliana na changamoto za baadaye.
Ili kufanikisha hili, mpango huo unakusudia kuendelea kupitia mipango kadhaa. Kwa upande mmoja, kuunda muundo rasmi wa kuendelea shughuli kwa pamoja, kuhamasisha idadi kubwa ya wanawake kusaidia kazi ya amani, kuhakikisha mwendelezo na uendelevu wa hatua zilizofanywa, kupanua shughuli kwa nchi zote za 54 barani, kufafanua mipango ya maendeleo iliyobadilishwa na hali halisi ya ndani, na kuunda ushirikiano kati ya vyama vya wanawake ili kuongeza athari za mipango. Kwa upande mwingine, kuanzisha mipango ya ushauri na msaada wa masomo kwa mabinti, kuanzisha mipango ya kulinda na kuwawezesha wanawake na watoto katika maeneo ya migogoro, kuendeleza mipango ya kuwapotosha mabinti (na wanaume?) kujaribiwa na uhamiaji, kukuza upatanishi wa wanawake katika migogoro ya kijamii na kisiasa, kurekebisha mipango ya elimu kwa hali halisi ya kijamii na kiuchumi na kitamaduni, na kuhusisha sekta binafsi katika kusaidia mipango.
Tarehe 23 Julai 2024, ilani ya amani barani Afrika itachapishwa. Halafu tarehe 31 Julai, kampeni ya amani itazinduliwa. Kanuni ni rahisi lakini ya kiishara: vaa skafu nyeupe au vazi nyingine nyeupe tofauti na sambaza ujumbe mfupi au video kwenye mtandao wa kijamii. Lengo ni kuonyesha mshikamano na kujitolea kwa amani barani Afrika.
Kwa mpango huo, Bw. Laure Olga Gondjout
Ili kujiandikisha kwa wavuti, unaweza kubofya kiungo hiki :
https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_C8HGEO8YQyujNjQxbJIK_Q
The active and decisive role played by women in the peace and sustainable development of African societies certainly needs no further demonstration. What remains to be done, however, is to promote and strengthen this effort, which sometimes tends to be downplayed or invisible. This is the background to the “Appel à la Paix des Femmes d'Afrique” project. Aligned with the Sustainable Development Goals, the African Union's Agenda 2063 and United Nations Resolution 1325, this initiative aims to harness the potential of African women to foster peace and promote sustainable activities across the continent. The event, which will launch a continental initiative to increase women's commitment to peace, security and sustainable development, is also supported by the Timbuktu Institute - African Center for Peace Studies.
In line with the creation of Pan-African Women's Day at the African Women's Conference held in Dar Es Salaam on 31 July 1962, the aim of the “African Women's Call for Peace” initiative is threefold. Firstly, to strengthen the role of women by highlighting and supporting their societal roles in peace and development processes. Secondly, to promote sustainable activities by encouraging initiatives that contribute to environmental, economic and social sustainability. Lastly, to create a positive ripple effect, mobilizing women to initiate positive change through collaborations and partnerships. By mobilizing women through workshops, awareness campaigns and training, “African Women's Call for Peace” aims to create an inclusive platform where women's voices are heard and valued. This is to: 1) increase the participation of women in community projects and decision-making processes, 2) build women's capacities by creating groups of women trained and equipped to lead peace and sustainable development initiatives, 3) increase community impact for more resilient communities better prepared to face future challenges.
To achieve this, the initiative intends to develop through a number of initiatives. On the one hand, to create a formal structure to deploy activities in a coherent manner, to mobilize a large number of women to support the cause of peace, to ensure the continuity and sustainability of actions undertaken, to extend activities to all 54 countries on the continent, to elaborate development programs adapted to local realities, and to create synergies between women's associations to maximize the impact of initiatives. On the other hand, to establish mentoring and scholarship programs for young women, to set up programs to protect and empower women and children in conflict zones, to develop initiatives to dissuade young women and men tempted by emigration, to promote women's mediation in socio-political crises, to adapt educational programs to local socio-economic and cultural realities, and to involve the private sector in supporting initiatives.
July 31 also marks the start of a campaign in favor of peace. The principle is simple, but symbolic: wear a white scarf or any other distinctive white sign, and share a brief message or video on social networks. The aim is to show solidarity and commitment to peace in Africa. A manifesto of women's actions for peace in Africa will then be published.
For the initiative, Mrs Laure Olga Gondjout.
To register for the webinar, click here :
https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_C8HGEO8YQyujNjQxbJIK_Q
La participation active et déterminante des femmes dans la paix et le développement durable dans les sociétés africaines, n’est certainement plus à démontrer. Il reste, tout au plus, à promouvoir et renforcer cet effort, qui tend parfois à être minimisé ou invisibilisé. C’est dans ce sillage que se place le projet « Appel à la Paix des Femmes d’Afrique ». Alignée sur les Objectifs de Développement Durable, l'Agenda 2063 de l’Union Africaine et la Résolution 1325 des Nations Unies, cette initiative vise à valoriser le potentiel des femmes africaines, pour favoriser la paix et promouvoir des activités durables à travers le Continent. Cet événement qui sera l’occasion de lancer une initiative continentale pour plus d’engagement des femmes pour la paix, la sécurité et le développement durable est aussi soutenue par Timbuktu Institute – African Center for Peace Studies.
Dans la droite ligne de la création de la Journée panafricaine de la Femme, lors de la Conférence de la Femme Africaine, organisée à Dar Es Salam le 31 juillet 1962, l’objectif de l’initiative « Appel à la Paix des Femmes d’Afrique », se décline suivant trois axes principaux. D’abord, renforcer le rôle des femmes en mettant en avant et en soutenant leurs rôles sociétaux dans les processus de paix et de développement. Ensuite, promouvoir des activités durables en encourageant des initiatives qui contribuent à la durabilité environnementale, économique et sociale. Enfin, créer un effet d’entraînement positif, en mobilisant les femmes pour initier des changements positifs à travers des collaborations et des partenariats. En mobilisant des femmes à travers des ateliers, des campagnes de sensibilisation et des formations, « Appel à la Paix des Femmes d’Afrique », veut créer une plateforme inclusive où les voix des femmes sont entendues et valorisées. Ceci pour : 1) augmenter la participation des femmes engagées dans des projets communautaires et processus décisionnels, 2) renforcer les capacités des femmes en constituant des groupes de femmes formées et équipées pour mener des initiatives de paix et de développement durable, 3) accroître l’impact communautaire pour des communautés plus résilientes et mieux préparées à affronter les défis futurs.
Pour ce faire, l’initiative compte se développer par le biais de plusieurs leviers. Il s’agit d’une part de créer une structure formelle pour déployer les activités de manière cohérente, de mobiliser un grand nombre de femmes pour soutenir la cause de la paix, d’assurer la continuité et la durabilité des actions entreprises, d’étendre les activités sur les 54 pays du continent, d’élaborer des programmes de développement adaptés aux réalités locales, et de créer des synergies entre les associations féminines pour maximiser l’impact des initiatives. D’autre part, il sera question d’établir des programmes de mentorat et de bourses pour les jeunes femmes, de mettre en place des programmes pour protéger et autonomiser les femmes et les enfants dans les zones de conflits, de développer des initiatives pour dissuader les jeunes femmes et les jeunes gens tentés par l’émigration, de promouvoir la médiation des femmes dans les crises socio-politiques, d’adapter les programmes éducatifs aux réalités socio-économiques et culturelles locales, et d’impliquer le secteur privé pour soutenir les initiatives.
Par ailleurs, à la date du 31 juillet, démarrera une campagne en faveur de la paix. Le principe est simple, mais symbolique : porter un foulard blanc ou tout autre signe distinctif de couleur blanche et partager un bref message ou une vidéo sur les réseaux sociaux. Le but, montrer solidarité et engagement en faveur de la paix en Afrique. Puis, par la suite, paraîtra un manifeste des actions des Femmes pour la paix en Afrique.
Pour l’initiative, M. Laure Olga Gondjout.
Pour s'inscrire au webinaire, vous pouvez cliquer sur ce lien :
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Source : Sahel weather
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The anger of the opposition and civil society remains palpable after the adoption of the new constitution promulgated on May 6, 2024. This new fundamental law establishes an honorary role for the President of the Republic and confers full executive powers on the President of the Council of Ministers. The opposition sees this as a constitutional hold-up, enabling the Gnassingbé dynasty to remain in power indefinitely. Demonstrations were organized by opposition parties and civil society organizations on June 30.
In conjunction with these constitutional challenges, the formal notice issued to the French media outlet France 24 bears witness to the tightening of state repression of foreign media.
In the space of two months, two leading French media outlets, Radio France Internationale (RFI) and France 24, have been served with formal notices by Togo's Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC). These formal notices follow accusations of disseminating false information, exacerbating tensions between the Togolese government and the international media.
Previously, on May 7, 2024, RFI received a formal notice for incorrectly reporting that a total ban on demonstrations against the Fifth Republic was in force in Togo. The HAAC quickly denied this information, pointing out that an authorized and peaceful demonstration against the Constitution had taken place on the same day. RFI was also criticized for wrongly announcing that all international media, including RFI, had been suspended from covering the legislative and regional elections on April 29.
France 24, for its part, also received a formal notice in a letter dated June 27 addressed to the Director General of France 24, for broadcasting false news and inequitable treatment of information on Togo, following the broadcast of the report entitled: "Les Maternités face au manque de personnel médical". The HAAC accused the channel of failing to respect the principles of neutrality and fairness in its treatment of information. The Togolese regulator warned France 24 that more severe measures, including a possible suspension of its broadcasting rights, could be taken if these breaches persist. These actions by the HAAC illustrate the Togolese authorities' increasing determination to control international media reporting on the country.
Finally, the arrest of a writer, activist and blogger sparked an outcry on social networks with the hashtag #JeSuisMartheFaré. As a reminder, Marthe Faré, as she is known, is in charge of Communications and Public Relations at the Agence nationale du volontariat in Togo. She was arrested and placed in police custody on June 26, 2024 following the publication on her tiktok account of a video showing a woman in distress who, according to Internet users and a lawyer at the Marseille bar, Me Mawaba Songue Balouki, is unidentifiable. The latter at the same time denounces the failings of the Togolese justice system particularly on this case, which is prosecuting Marthe Faré on the basis of article 368 of the 2015 Togolese penal code, which states: "Constitutes a violation of a person's privacy, the fact: 1) to publish or distribute private papers or recordings, a drawing, photograph, film or any other medium reproducing the image of this person without his or her consent or that of his or her beneficiaries; 2) to organize, by any means whatsoever, the interception, listening or recording of private communications, oral, optical, magnetic or other exchanges received in a private place, without the knowledge or consent of the persons in communication or the master of the premises. "